Le post le plus difficile
Cher lecteurs, merci de votre présence tout au long des derniers mois.
Il me reste à trouver des méthodes alternatives de contribuer d'ici à un combat que j'ai fait mien.
J’ai eu l’honneur de pouvoir parler à trois des dirigeants de
J’ai eu la chance de saluer comme il se doit tous ceux qui ont embelli ma vie de leur présence durant les cinq dernières années.
J’ai pu humer à nouveau l’air et l’humeur d’un pays dont je suis profondément amoureuse.
Je le laisse en piteux état. Le coût de la vie y devient insupportable pour les plus pauvres comme pour les classes moyennes, le boycott des produits et réunions du parti continue, la terreur aussi.
Je continuerai certainement à militer ici, dans la diaspora et suivrai attentivement le compte à rebours qui marquera la fin d’un régime dont j’ai dénoncé la cruauté, la corruption et le cynisme.
Je n’oubliera ni ceux qui sont tombés sous les balles de l’armée privée du premier ministre, ni ceux qui ont croupi dans des camps de détention, ni ceux qui sont encore emprisonnés pour leurs opinions, ni les personnes exceptionnelles que j’ai eu le privilège de rencontrer et parfois d’interviewer.
Il y a désormais de nouveaux blogueurs qui opèrent, en anglais, de l’intérieur du pays, je vous recommande en particulier, Adebabay, Seminawork et Urael.
Il ne me reste qu’à vous souhaiter la meilleure année éthiopienne possible. La mienne a commencé avec un verre de Tej (vin de miel) et un feu traditionnel.
Addis Ferengi